C’est au petit jour et sous un vent prononcé que les Fleurs d’Olympe quittent le Gers pour rejoindre les Grandes Causses et le beau complexe sportif de Millau. Ce premier plateau de la phase finale qualificative pour la finale nationale, va être l’opportunité d’éprouver les Fleurs d’Olympe aux enjeux sportifs d’un niveau supérieur. Une inconnue à laquelle il faudra rajouter un effectif réduit (8 joueuses).
L’équipe de Fleurance se composait de Virginie (c), Line, Audrey, Kassandra, Valentine, Charlène, Cloé Sandra.
L’Andorre est le premier adversaire qui va nous proposer une sérieuse opposition. Deux belles courses des andorranes et trois fautes de nos joueuses va faire gonfler un score sévère. Le regret d’un manque de concrétisation des temps de domination à proximité de la ligne d’en-but adverse nous permet d’espérer.
Les Albères se présentent pour le second match. La rudesse catalane va demander aux gersoises un déploiement d’efforts conséquents. Elles pressent, bousculent et finissent par déborder leurs adversaires. Le match se conclue sur une victoire bonifiée qui vient récompenser la vaillance des Fleurs d’Olympe.
La dernière rencontre face au SO Millau va être le lieu et le temps d’un match de ce qui ne peut être produit lorsque l’on pratique un sport collectif où l’abnégation doit être de mise. L’impossibilité de réaliser des remplacements est un facteur qu’il ne faut pas mettre de côté mais ce ne peut être un prétexte. Le match est perdu avant d’entrer sur le terrain. Les fautes de main apparaissent, la passivité dans l’engagement va laisser la place à l’énervement pour certaines, la crispation pour d’autres. Le carton blanc attribuée à une de nos joueuses est à l’image du rendu de notre équipe : des fautes collectives répétées. Ce découragement collectif se traduit par une débâcle et se conclue par un score qui n’a rien à voir avec le niveau de l’équipe.
Cette faillite individuelle et donc collective doit être le socle d’une rapide prise de conscience de certaines valeurs humaines et de jeu à respecter si l’on veut prendre du plaisir sur un terrain de rugby. C’est peut être un passage obligé pour qu’un groupe évolue. Ça y est, c’est fait alors passons à autre chose.
Benoît GARROS